Le vécu des bénévoles à l'épreuve
de la désorientation des personnes âgées


Contexte :

Les données démographiques actuelles et prévisionnelles montrent que les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses. La maladie d’Alzheimer touche une personne sur vingt à l’âge de 60 ans et une personne sur quatre à l’âge de 80 ans. On estime que 800 000 personnes sont touchées en France par une maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées. Sur le plan mondial, elles sont évaluées à 24 millions.

La plupart des structures accueillent des personnes âgées désorientées.

Elles représentent donc la population la plus importante hébergée dans les lieux de vie et sont accueillies à différents stades de leur dépendance psychique (entrée dans la démence, stabilisée dans un stade, lors de moment de crise d’agitation, de troubles du comportement importants, pour la fin de vie qui peut être plus ou moins longue).

Leur séjour s’inscrit donc dans une durée variable allant de quelques mois à plusieurs années. Au cours des visites, les bénévoles sont confrontés par ce type de malades, ils sont souvent démunis, interpellés par l’expression de divers troubles du comportement, par l’agressivité et l’angoisse. L’acquisition de connaissances, d’outils de communication peut leur permettre de mieux écouter les personnes.

L’entourage proche, comme la famille, est confronté à une souffrance psychologique et son épuisement peut être une des causes parfois de l’institutionnalisation du malade. Celle-ci doit être soutenue et écoutée par les bénévoles. Ils peuvent développer des connaissances, un savoir-faire et un savoir-être, ce qui redonne sens aussi à leur accompagnement.